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Fun Times

Performance
Musique
Danse
1

Création 2024

Chorégraphie en collaboration avec les danseur.euses: Ruth Childs
Danse/performance: Bryan Campbell, Ruth Childs, Karine Dahouindji, Cosima Grand, Ha Kyoon Larcher
Recherche/création sonore: Stéphane Vecchione
Création lumière: Joana Oliveira
Assistante: Flow Marie
Costumes: Tara Mabiala
Scénographie: Mélissa Rouvinet
Œil extérieur: (en cours)
Coaching vocal: Bertille Puissat
Production: Scarlett’s
Direction technique: Joana Oliveira
Production déléguée, administration, diffusion : Tutu production – Lise Leclerc et Cécilia Lubrano
Coproductions: Pavillon-ADC Genève, Arsenic-Centre d’art scénique contemporain Lausanne, Atelier de Paris/CDCN, CCN2 Grenoble, centre chorégraphique national de Caen en Normandie dans le cadre du dispositif Accueil-studio/ministère de la Culture, DR by Van Cleef & Arpels
Résidences: Montpellier Danse dans le cadre de l’accueil en résidence à l’Agora, cité internationale de la danse, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas.

Ruth Childs est artiste associée au CCN DE GRENOBLE, dans le cadre du dispositif soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication français (2023-2024).

La Cie Scarlett’s/Ruth Childs est au bénéfice de la convention de soutien conjoint Ville de Genève/Canton de Genève/Pro Helvetia (2024-2026).

Fun Times met en scène dif­fé­rentes varia­tions autour de la notion anglo­phone du fun : l’acte naïf de s’amuser ou d’être amu­sant ensemble, celui moins conve­nu de se moquer. Ruth Childs étu­die la façon dont ces expé­riences com­munes peuvent se tra­duire, cho­ré­gra­phi­que­ment et voca­le­ment. Mou­ve­ments et tra­jec­toires s’éloignent de la rigueur géo­mé­trique de ses pré­cé­dentes pièces pour tra­vailler sur des danses qui éclatent, dans un rap­port ludique à l’espace. Quant aux voix, elles sont uti­li­sées pour leur qua­li­tés sonores et musi­cales : pas de mots mais une expres­si­vi­té liée aux rires, pleurs et ono­ma­to­pées, qui guide l’écriture de la cho­ré­graphe. Ins­pi­rée par le tra­vail de la com­po­si­trice amé­ri­caine Mere­dith Monk et épau­lée par le créa­teur sonore Sté­phane Vec­chione, elle étu­die la façon dont la voix peut faire corps avec la cho­ré­gra­phie ou en être dis­so­ciée, se déployer en par­ti­tions indi­vi­duelles ou par­ta­gées. En décor­ti­quant de la sorte la musi­ca­li­té du rire et des pleurs, leur ton et leur rythme, Ruth Childs s’inscrit plei­ne­ment dans une veine tra­gi­co­mique qui sied bien à notre époque, où l’on ne sait plus s’il faut rire ou pleu­rer. Une ten­sion qui évoque Modern Times, où Cha­plin sut sai­sir simul­ta­né­ment la gra­vité et le ridi­cule de la moder­ni­té de son temps.

Spectacles passés